Les cours à distance sont devenus monnaie courante dans le quotidien de nombreux étudiants affligés par le manque de moyens et le manque de contact humain. Si travailler de chez soi peut paraître plaisant sur le papier, la réalité est tout autre.
Pourquoi travaille-t-on donc mieux en dehors de chez soi ?
1. Un rythme jouant avec les limites du temps de travail
Le rythme en distanciel est totalement différent de l'organisation routinière que requiert le fait d'aller à la fac. Le trajet en moins, on s'autorise à se lever plus tard (souvent quelques minutes avant le début des cours), à rester en pyjama, à ne pas se coiffer et à déjeuner devant son écran une oreille tendue.
Le rituel de mise au travail permet pourtant de se conditionner dans un environnement et un état d'esprit favorables à la concentration. Ainsi, se lever, se doucher, s'habiller, boire un café, manger un fruit, prendre les transports en communs, déposer ses affaires à son bureau, etc., représentent de petites actions simples mais importantes pour bien débuter sa journée et bénéfiques à la réflexion. Le rituel d'arrêt du travail, quant à lui, permet de décrocher de la sphère d'étude afin de retourner dans sa sphère personnelle.
Thomas, permanaute parisien, nous confiait : « Je ne peux absolument pas réviser chez moi, je me lève pas de mon lit, je suis à plat sans motivation, en pyjama toute la journée et je finis sur Netflix à coup sûr. Avoir un espace où l'on peut se rendre pour travailler, ça m'oblige à me lever, ça me coupe de la maison et ça me permet de me mettre dans un vrai mood travail. »
Ces deux rituels, pourtant si précieux et nécessaires, disparaissent donc malheureusement au profit d'un pseudo-gain de temps ou de sommeil. Ainsi, la démarcation entre temps personnel et temps d'étude s'efface, on ne sait véritablement pas ni quand on commence à travailler, ni quand on s'arrête.
2. Des distractions omniprésentes dans un espace souvent non-équipé
De plus de nombreuses distractions polluent la concentration de certains étudiants, les empêchant d'avoir une productivité optimale. Étant chez soi, nous avons tendance à succomber à un épisode de sa série favorite en fond sonore, pour finalement finir par décrocher de son travail et suivre les péripéties sur le petit écran.
Netflix, Spotify, la télévision, faire la vaisselle, faire une lessive, etc., toutes les excuses sont bonnes pour prendre une pause et s'évader de cet espace de vie transformé en espace de travail improvisé. Les petites surfaces habitables des étudiants ne permettent bien souvent malheureusement pas d'avoir un coin dédié aux études, et ils finissent souvent par se trouver un bureau clandestin : le lit ou la table de la cuisine.
« Chez moi c'est difficile, c'est tout petit et je finis par bosser mes cours dans mon lit. Pour écrire droit proprement, ma seule option c'est la table à manger, coincée entre le mur et la cuisinière. À La Permanence, je peux m'asseoir à un bureau avec une prise, j'ai de la place et le silence nécessaire pour me concentrer. » nous explique Nadia, étudiante lyonnaise.
3. Un manque de contact pesant pour la motivation
Isolés, les étudiants sont en réelle quête de contact, nécessaire pour le moral de tout être humain. Malheureusement, travailler de chez soi équivaut à n'avoir que des relations à travers des écrans interposés, renforçant le sentiment d'isolement et par conséquent la perte graduelle de motivation.
Travailler en dehors de chez soi devient donc nécessaire. Se rendre au sein d'un espace de travail du type La Permanence permet, dans un premier temps, d'avoir un contact humain à travers la rencontre d'étudiants et de professionnels provenant d'horizons différents.
De plus, voir les utilisateurs des espaces travailler provoque une émulation vivifiante.
Une véritable boule d'énergie et de motivation !